Devenue populaire depuis ces dernières années, la caméra thermique est employée dans de nombreux domaines. Si pour les particuliers, elle facilite la vérification de l’isolation d’une maison, pour les professionnels, elle permet un meilleur contrôle des installations liées au chauffage. Certains modèles récents aident d’ailleurs à réaliser un diagnostic thermique d’un bâtiment entier sans demander l’aide d’un expert.
La caméra thermique : comment fonctionne-t-elle ?
Utile aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels, l’usage d’une caméra thermique s’impose pour analyser les pannes électriques, les fuites d’eau… Ce dispositif s’avère même essentiel pour examiner les éventuels ponts thermiques. Aujourd’hui, de plus en plus d’individus s’en servent dans divers secteurs : la sécurité, la mécanique, etc.
Le principal rôle d’une caméra thermique, c’est d’évaluer les rayonnements infrarouges ainsi que les ondes de chaleur diffusées par un objet ou un corps. Composée d’une caméra, elle présente une photo indiquant l’intensité des rayonnements, donnant ensuite la possibilité de déterminer la température. Grâce à ce procédé, l’appareil arrive à créer une cartographie spatiale des pressions dans un lieu.
Ayant la capacité de dépister les corps chauds et les corps froids, la caméra thermique différencie les températures avec les couleurs. Elle les énonce également soit en degrés Celsius soit en degrés Fahrenheit. À titre d’exemple, elle indique qu’une fenêtre est mal isolée avec des nuances des bleus spécifiant les flux d’airs froids provoquant les déperditions. Pour en apprendre plus sur ce dispositif, lisez l’article sur ce lien parlant de la caméra thermique Flir One Pro USB-C.
Quelles sont les caractéristiques d’une caméra thermique ?
Les modes de fonctionnement varient en fonction des modèles. Néanmoins, la plupart des caméras thermiques en vente sur le marché se composent d’un mode infrarouge, d’une fonction « Picture in Picture », d’une caméra numérique et d’un choix personnalisé sur les couleurs.
Étant donné que chaque conception dispose des spécificités, il est crucial de prendre le temps lors de l’achat de sa caméra thermique. Si possible, lisez la notice livrée par le fabricant. Pensez à tester les modes disponibles pour comprendre laquelle vous conviendra le mieux.
Vérifiez par la même occasion que vous pouvez prendre facilement en main le dispositif, que vous ne rencontrez aucune difficulté à accéder au réglage. S’il s’agit d’un appareil proposant diverses palettes de couleurs, assurez-vous juste que la base est respectée : « Arc en Ciel ».
Quoi qu’il en soit, optez pour une caméra thermique discrète. Vous n’aurez ainsi aucun mal à la ranger. N’hésitez pas à la mettre sur la table du coin pour que vous puissiez la prendre aisément dès que vous en nécessitez le besoin. Pour que la décoration soit parfaite, n’oubliez pas le fauteuil et le plaid d’été à côté.
Des conseils pour l’utilisation
Afin qu’elle soit pratique, vous devez apprendre comment manier correctement votre caméra thermique. Tout dépend à priori du modèle et du besoin.
Pour les professionnels
Très utilisée dans les industries dans le but de repérer les fuites de gaz, de surveiller la température de conduites ou de garder un œil sur l’échauffement des composants mécaniques, savoir se servir d’une caméra thermique demande certaines connaissances.
Permettant d’un côté d’obtenir des données exactes et d’un autre côté d’afficher des images fixes, le dispositif s’implique aux professionnels s’ils veulent observer des photos de précision. Il leur est par la suite obligatoire de s’acquérir un logiciel spécifique.
Pour les particuliers
Bien que ce soit rare, les particuliers ont besoin des caméras thermiques afin de réaliser des travaux de rénovation selon les normes. Aidant à vérifier les performances des systèmes d’isolation installés, des menuiseries… on s’en sert généralement pour les locations. On recommande cependant les modèles à infrarouge garantissant une qualité élevée des photos.
Certains propriétaires se procurent aussi cet appareil pour localiser le passage des canalisations non métalliques dans les dalles. Ils en nécessitent de temps en temps pour trouver les infiltrations.
Dans tous les cas, il est conseillé de se munir d’une caméra thermique à la pointe de la technologie avant d’entamer une rénovation chez soi. Cela vous épargne en effet le passage chez un expert dont les services coutent assez cher. Ne prévoyez d’acheter des accessoires décoratifs comme les tapis qu’une fois toutes les installations mises en place et vérifiées.
Pour un premier usage, basez-vous toujours sur la notice fournie par le vendeur. Avant la mise en marche, veillez à ce que la batterie soit pleine et vérifiez que la carte mémoire peut recueillir toutes les données nécessaires. Au début, testez l’appareil en observant le visage d’un individu. Réglez par la suite l’émissivité sur 1 tout en vérifiant le bon fonctionnement du dispositif. N’oubliez pas de mettre votre caméra thermique sous tension. Autrement, les variations du rayonnement ne s’affichent pas. Concernant son entretien, équipez-vous d’un certificat d’étalonnage.
Comment se passe le réglage ?
Une caméra thermique vous garantit un affichage fiable que si vous effectuez les réglages correctement. Pour cela, vous devez :
- Opter pour un réglage simplifié. Cela permet en réalité de diagnostiquer facilement l’ensemble des données recueillies. Rien ne vous empêche en revanche de choisir un affichage par des données chiffrées si vous souhaitez disposer de plus de précision. En fonction du modèle, vous avez la possibilité d’obtenir un cliché photographique vous aidant à avoir un meilleur repère sur le visuel.
- Paramétrer les éléments de mesure. Que la zone de mesure se situe sur le point central « sport » ou qu’il se trouve dans le carré, recevez un repère plus ou moins exact du lieu contrôlé. Le carré peut énoncer la valeur minimale et maximale.
Le plus souvent, le dispositif détermine lui-même la plage de mesure, mais vous avez le droit d’entrer d’autres valeurs essentielles transformant le contraste des images.
- Ajuster la résolution thermique associée à la nature des zones diagnostiquées. C’est ce qui indique l’écart minimum entre toutes les températures. Sélectionnez alors un dispositif de résolution convenable. Quant à l’évolution de la résolution spatiale et la résolution thermique, elle est révélée par la courbe MRTD.
- Pointer le détecteur verticalement à la zone à analyser. Notez sur ce point qu’il arrive que les émissions changent selon l’angle de la prise de vue.